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En hiver, avec des journées plus courtes et une luminosité réduite, les trajets à vélo deviennent plus délicats, notamment en milieu rural ou périurbain où l’éclairage public est parfois absent ou réduit. Face à cette situation, il est essentiel de rappeler une chose : la sécurité à vélo passe avant tout par une responsabilité individuelle. Bien s’équiper est essentiel, car il serait illusoire d’imaginer un éclairage public omniprésent sur toutes les routes hors agglomération.
Les chiffres sont sans appel : selon le Baromètre National de la Sécurité Routière 2023, les accidents impliquant des cyclistes augmentent en période de faible luminosité. Deux types de risques sont à distinguer :
Ce message doit être largement relayé par les collectivités pour inciter les usagers à adopter les bons réflexes, car au-delà de la sensibilisation, la responsabilité de s’équiper correctement incombe aux cyclistes eux-mêmes.
Depuis le 27 novembre 2024, la législation impose aux cyclistes de disposer d’un feu avant blanc/jaune et d’un feu arrière rouge, fixes et en état de marche, dès la tombée de la nuit (source : Ministère de l’Intérieur). Toutefois, un simple respect des obligations légales n’est pas toujours suffisant dans les zones peu éclairées.
Des équipements de qualité, tels que des éclairages LED puissants, des réflecteurs ou des bandes photoluminescentes, sont des solutions efficaces pour renforcer la visibilité des cyclistes. Pour guider les usagers dans leurs choix, la FUB propose un guide comparatif des éclairages adaptés aux différents besoins.
En tant qu’acteurs clés des politiques locales de mobilité, les élus et techniciens des Petites et Moyennes Collectivités peuvent agir sur plusieurs fronts pour améliorer la sécurité des cyclistes :
Voie cyclable sur Rennes Métropole avec bandes blanches permettant de mieux situer les limites de la route.
Piste cyclable avec bandes blanches continues réalisée par le CD35.
Bien que certaines collectivités aient expérimenté des solutions innovantes comme les bandes de guidage photoluminescentes ou les capteurs solaires, ces options restent marginales et coûteuses. De telles technologies peuvent être envisagées ponctuellement, mais elles ne dispensent pas les cyclistes de s’équiper convenablement. Il est essentiel de rappeler que la priorité reste de responsabiliser les usagers sur l’importance de leur propre éclairage.
Face à ces défis, Mobhilis accompagne les collectivités dans l’élaboration de recommandations stratégiques adaptées aux spécificités locales. Avec plus de 25 ans d’expertise, nous travaillons main dans la main avec les élus et techniciens pour :
Contactez Mobhilis dès aujourd’hui pour découvrir comment nos préconisations peuvent transformer la sécurité des cyclistes sur votre territoire.
Co-rédaction : Nicolas BOURGEAIS, chargé de projets mobilités actives et durables ; Thomas BROSSEAUX, chargé de communication.